Suite à la menace de tirage au sort qui a plané sur la procédure admission post-bac de l’an dernier, une concertation autour du premier cycle universitaire a été lancée cette rentrée par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation pour identifier des leviers d’action afin d’éviter que cette situation ne se reproduise.
En plus des considérations générales sur l’enseignement supérieur, un groupe de travail au sein de cette concertation se focalise sur l’entrée dans les études de santé. En effet, le modèle particulier de la PACES nécessite un travail spécifique, qui sera mené par Jean-Paul Saint-André, ancien doyen de l’UFR des Sciences de Santé d’Angers puis Président de l’Université d’Angers.
Les expérimentations PACES, lancées depuis maintenant 4 ans, ont permis de créer des modalités d’entrée dans les études de santé innovantes et différenciées sur le territoire. Certaines ont fait leur preuve comme des modèles solides et pérennes. Aujourd’hui, le groupe de travail pose la question du futur de la PACES : s’oriente-t-on vers une réforme générale de la PACES ? Ou bien, les expérimentations PACES vont-elles se généraliser et devenir la norme ?
Le groupe de travail de Jean-Paul Saint-André sera chargé de répondre à ces questions, et c’est dans ce cadre que l’ANEMF sera concertée.