LES 13 PROPOSITIONS DU RAPPORT
FORMATION THÉORIQUE
1. Revaloriser l’enseignement de la sémiologie (plus d’interactivité, en petits groupes, avec simulation, etc), de la médecine générale (intégration accrue de la MG dans la partie « théorique » du deuxième cycle) et des sciences humaines et sociales (réinventer l’apprentissage de la relation médecin-patient, ouvrir la faculté de médecine sur le reste de l’université…).
2. Hiérarchiser les connaissances théoriques et refondre les référentiels de spécialité. L’objectif est une diminution drastique de la quantité de connaissances hyper-spécialisées à apprendre. La constitution d’un référentiel unique (coordonnant toutes les spécialités) est également à l’ordre du jour.
FORMATION PRATIQUE
3. Découvrir le plus tôt possible les différents modes d’exercice via des stages courts de découverte au premier cycle.
4. Diversifier de manière importante les stages de deuxième cycle en s’ouvrant aux hôpitaux périphériques, à la médecine libérale.
5. Généraliser l’approche par compétences au deuxième cycle : objectifs de stages, portfolios de compétences… Intégrer l’évaluation des compétences de manière beaucoup plus importante, notamment en renforçant le Certificat de Compétences Cliniques.
6. Revaloriser la place des étudiants en stage, notamment d’un point de vue salarial en DFASM3. Généraliser les stages à temps complet au deuxième cycle.
7. Créer des cellules « initiative territoire » pour valoriser les opportunités d’installation sur le territoire dans les facultés.
ORIENTATION ET PERSONNALISATION DU PARCOURS
8. Mettre en place des points d’étape réguliers où l’étudiant fait un bilan d’orientation avec un tuteur. Permettre davantage de personnalisation du parcours (notamment des stages) à partir de ces bilans.
9. Utiliser une plateforme nationale numérique comme support global pour les étudiants et leur orientation.
10. Valoriser les doubles cursus sous toutes les modalités (recherche en sciences, SHS…)
11. Créer des passerelles sortantes en fin de deuxième cycle.
ENTRÉE DANS LE TROISIÈME CYCLE
12. Réorganiser le deuxième cycle pour libérer une sixième année pré-professionnalisante, sans échéance de « concours » théorique. Toute la partie théorique du matching aura lieu en cinquième année pour que la sixième année se focalise sur la partie compétences / parcours du matching. Des apports théoriques pourront éventuellement être maintenus en sixième année, mais ne rentreront pas en jeu pour le matching. C’est l’occasion d’apporter davantage de liberté dans les choix de stage (international, inter-CHU, recherche…) et davantage d’investissement des étudiants dans leur stage.
13. Supprimer les ECNi au profit d’un matching se basant sur trois critères : les connaissances (évaluées par un contrôle de connaissances en deux phases en cinquième année et pondérées selon les spécialités), les compétences (évaluées par un contrôle de compétences large et global en fin de sixième année ± un contrôle continu – ceci reste à préciser) et le parcours (évalué par un système de valorisation des stages, des expériences, etc). Il n’y a donc plus de classement général, et l’adéquation entre étudiants et postes se fait selon les pondérations de chaque poste (dans le même esprit qu’admission post-bac).