
“Le meilleur déchet c’est celui qu’on ne produit pas”. Du 19 au 25 novembre, s’est déroulée la Semaine Européenne de Réduction des Déchets, organisée par l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME). Au cours de cette semaine, de nombreuses actions ont eu lieu partout en France afin d’informer, conseiller et de montrer qu’il est possible de réduire ses déchets au quotidien.
Avec pour thème cette année la “mode responsable” et “l’alimentation durable”, des actions comme des ateliers de couture, de tricot ont été organisés, mais également des actions de sensibilisation au gaspillage alimentaire, des ateliers de cuisine…
Mais pourquoi vouloir réduire mes déchets si je les recycle ? En effet, recycler c’est bien, mais réduire ses déchets c’est mieux. Un constat flagrant de cette multiplication des déchets est sans doute le 7e continent qui s’est créé au large du Pacifique nord, représentant, en surface, un tiers des Etats-Unis ou 6 fois la France – avec une profondeur allant jusqu’à 30m. Ce “vortex de déchets” est constitué principalement de plastiques qui ne se dégradent que peu, relarguant dans l’eau des produits chimiques nocifs pour les animaux marins, mais également pour nous et nuisant à l’éco-système.
D’autre part, nous pouvons observer différentes initiatives. Par exemple, dans le cadre de sa mission éco-responsable, Université Côte d’Azur a organisé sur ses campus une vaste opération de ramassage de mégots le mardi 20 novembre durant 1h. A leur dernière édition, plus de 10 kg ont été ramassés ! Il faut savoir qu’un seul mégot pollue à lui tout seul jusqu’à 400 litres d’eau.
De nombreux mouvements se créent au fur et à mesure et se démocratisent. Par exemple, WWF (World Wide Fund for Nature) a récemment lancé une application “We Act for Good” (WAG), où vous pouvez vous lancer des défis afin de réduire votre empreinte carbone. Un onglet “Zéro Déchets” se trouve justement dans l’application. Une manière simple, rapide et motivante (avec un systèmes de points en fonction des défis réalisés) pour réduire son impact sur l’environnement !
A travers cela, ce n’est pas seulement un enjeu environnemental, mais aussi un enjeu sanitaire. En effet, dans beaucoup de produits jetables/non réutilisables, souvent en plastiques, que cela soit dans les produits de l’industrie agro-alimentaire, du quotidien ou les cosmétiques, se cachent des éléments chimiques et/ou pesticides (phtalate, produits organo-chlorés…), considérés comme des perturbateurs endocriniens. Les effets nocifs sur l’organisme commencent à être révélés par des médecins et chercheurs, mais aucune mesure n’est encore prise au niveau de la santé publique.
Désormais, il est facile de trouver des astuces pour améliorer notre impact environnemental, de changer sans trop d’efforts son mode de vie et en faisant cela, garantir notre santé. Par exemple, on peut penser à l’économie circulaire, “trier, recycler et réparer”, qui permet de faire des économies tout en évitant de produire des déchets. Toutes ces initiatives et ces événements nous motivent pendant une semaine, mais il est important que cela devienne un changement au quotidien et durable !