Don du sang : un pas vers l’égalité totale
Ce mercredi 17 juillet a été annoncé par le professeur Jérôme Salomon, Directeur de la Direction Générale de la Santé (DGS) la fin de l’obligation d’abstinence de douze mois pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes.
En effet, avant 2016, et ce depuis 1983, les homosexuels ne pouvaient donner leur sang en raison des risques d’infection au VIH. En 2016, une période d’un an d’abstinence avait été exigée : une mesure évolutive mais jugée trop discriminatoire aussi bien du fait de comportement parfois autant à risques des personnes hétérosexuelles, que du fait de l’aspect purement discriminatoire de cette mesure.
A partir du premier février 2020, cette période d’abstinence sera réduite à quatre mois, se rapprochant peu à peu des conditions exigées pour les personnes hétérosexuelles. Une victoire tant sur le plan sociétal qu’en santé publique, permettant à plus de personnes de donner leur sang, et ainsi de mieux subvenir aux besoins ininterrompus de dons de sang dans un contexte de demande croissante et d’une offre bien trop fluctuante.
L’objectif de cette mesure n’est qu’une étape qui s’inscrit dans un chemin vers l’égalité totale pour le don du sang qui est prévu pour l’horizon 2022.
L’ANEMF encourage donc ces mesures permettant peu à peu de s’acheminer vers un modèle de société plus équitable envers les différentes minorités.