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ANEMFANEMF@ANEMF·
14h - 05 mars 2021

Les #Tutorats sont un pilier pour les #étudiants en première année des études de #santé, d’autant plus en cette période de crise sanitaire.
🤝L’ANEMF, avec @Audrey_ANEMF, a à cœur de promouvoir leurs actions et engagements grâce à la #TutoratsWeek!
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09h - 04 mars 2021

#LIVE Thotis et @ANEMF proposent la semaine des tutorats !

10h : Tutorat Santé Besançon
11h30 : Tutorat Paris 12
13h30 : Tutorat Santé Strasbourg
15h : Tutorat Santé de Nîmes

Accès aux lives : https://thotismedia.com/live/

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L’ACTUALITE ETUDIANTE

  • /08 décembre 2020/ Rapport Santé mentale 2020 – Commun aux fédérations et syndicats représentatifs des étudiants en santé

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  • /19 septembre 2020/ Guide du passage à l’externat 2020

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  • /17 août 2020/ Dossier de Presse : Indicateur du coût de la rentrée 2020

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Voir toutes les actus

Doubles Cursus

Médecine et Recherche
Médecine et Sciences Humaines
Les cursus précoces: les écoles
Médecine et Recherche

Pourquoi faire de la recherche en médecine ?

L’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS) définit la médecine comme «la somme totale des connaissances, compétences et pratiques qui reposent sur les théories, croyances et expériences propres à une culture et qui sont utilisées pour maintenir les êtres humains en bonne santé ainsi que pour prévenir, diagnostiquer, traiter et guérir des maladies physiques et mentales».

Au delà de cette définition théorique, des réflexions centrées sur l’éthique et le soin du·de la patiente – Éthique du Care – replacent la médecine comme une discipline centrée sur le souci de l’autre. La médecine – cet art basé sur l’individualité du patient – est donc une synthèse des connaissances scientifiques les plus récentes mises au service du patient.

La recherche scientifique tente de repousser les limites du savoir et d’enrichir le monde scientifique de nouvelles connaissances. La croyance personnelle, l’intime conviction, ne suffit donc pas : il faut réaliser des expériences, tester des modèles, obtenir des résultats reproductibles pour qu’une supposition puisse être validée.

Être médecin-chercheur permet de replacer son expérience personnelle de clinicien·ne au centre de la compréhension globale de son environnement : le médecin chercheur commence par assimiler des notions durant ses études de médecine pour ensuite en construire de nouvelles. Cette production de connaissances peut ainsi lui permettre de lier la réalité clinique avec les sciences plus théoriques qui constituent les fondements même de la médecine (biologie, biochimie, biophysique, éthique, mais aussi pédagogie, philosophie, droit…).

Dans la recherche médicale, il existe deux grands champs d’action : la recherche fondamentale et la recherche clinique.

Recherche fondamentale

Il s’agit des travaux entrepris soit par pur intérêt scientifique – recherche fondamentale libre, soit pour apporter une contribution théorique à la résolution de problèmes techniques – recherche fondamentale orientée – d’après l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (ISNEE).

Recherche clinique

Il s’agit des activités organisées et pratiquées sur l’être humain en vue du développement des connaissances biologiques et médicales d’après le Centre National de Gestion des Essais de Produits de Santé (CNGEPS).

Un médecin-chercheur peut ainsi appréhender une maladie sous différents angles : dans une relation de soin avec son patient, au laboratoire pour en comprendre les mécanismes, accompagner le développement de nouvelles thérapeutiques au sein d’un essai clinique…

Quels médecins font de la recherche ?

Tous les médecins peuvent faire de la recherche.

A l’hôpital, il existe un statut « hospitalo-universitaire» qui permet d’exercer trois activités simultanées :

  • Clinique, dans le service, le médecin s’occupe de ses patients
  • Enseignement, à la faculté ou au lit du patient
  • Recherche, dans un laboratoire

Les médecins libéraux peuvent également avoir une activité de recherche, en contrat avec des laboratoires privés ou publics.

Les Chefs de Cliniques Assistants (CCA) sont généralement titulaires d’un M2.

L’équivalent master 1

En France, il est possible de commencer la formation à la recherche à partir du DFGSM2, par la validation d’un équivalent M1. Ce diplôme est préparé en parallèle du cursus classique et passe par la validation d’au minimum 2 UE de recherche et d’un stage de 4 à 8 semaines en laboratoire.
Cette possibilité permet à l’étudiant de ne pas être obligé de faire une césure d’un an pour obtenir son M1.

Il existe deux façons d’obtenir son équivalent M1 : le cursus autonome et le cursus intégré.

Cursus autonome

L’étudiant choisit ses UE dans l’offre pédagogique proposée la faculté. Pour le choix de son stage, il·elle doit effectuer lui-même les démarches pour intégrer le laboratoire. De plus, l’étudiant est fortement encouragé à suivre une cohérence dans le choix de ses UE pour pouvoir obtenir un M2 en continuité avec les disciplines étudiées.

Note : il peut être difficile d’obtenir un M2 de physique fondamentale avec un M1 ne contenant que des UE d’épistémologie.

J’ai débuté mon double-cursus en sciences dès le premier semestre de P2 en suivant le « Parcours Recherche » proposé par la faculté. Après avoir hésité à suivre le double cursus « Médecines-Sciences» ou l’École de l’Inserm, j’ai finalement choisi ce parcours parce qu’il permet d’être très libre.

On ne s’attarde pas sur des matières fondamentales comme la physique ou les mathématiques et on peut choisir très rapidement des UE qui font le lien entre la recherche et la clinique.

Mon stage de 2 mois en laboratoire a été très enrichissant et m’a forcée à adopter un raisonnement scientifique et à trouver des solutions concrètes pour répondre à une problématique clinique. Je compte poursuivre mon double-cursus après les ECN en faisant un M2 en rapport avec la spécialité médicale que j’aurai alors choisie.

Anne-CarolineDFGSM3

Cursus de fac intégré

Dans certaines facultés, il existe la possibilité de réaliser un double cursus intégré au cursus médical. À la différence du cursus autonome, l’étudiant bénéficie d’une centaine d’heures de cours de sciences pendant le DFGSM 2 et doit réaliser 6 mois de stage les deux étés suivants le DFGSM 2 et 3 (2×3 mois). Pour le choix de son laboratoire d’accueil, l’étudiant a accès au réseau fourni par sa filière. Une fois en DFGSM 3, l’étudiant doit valider une ou plusieurs UE de son choix pour compléter le nombre d’ECTS requis.
Pour plus d’informations : renseignez-vous auprès de votre université.

Le Master 2

C’est le diplôme qui permet d’accéder au doctorat d’université. L’année est scindée en deux parties : la première est composée de cours que l’étudiant peut suivre dans n’importe quelle faculté universitaire et la seconde est la réalisation d’un stage en laboratoire, en général de 6 mois, en France ou à l’étranger.

Le cursus avec M2 pré-ECNi

Une fois son équivalent Master 1 obtenu, l’étudiane peut choisir de poursuivre avec un M2 : s’il le fait avant le passage des Épreuves Classantes Nationales Informatisées (ECNi) on parle d’un «M2 précoce». L’étudiant doit alors demander une année de césure et interrompre son cursus pendant un an.

Note : La procédure de césure varie d’une faculté à l’autre, il faut donc se renseigner auprès de son administration. Dans tous les cas, elle permet l’interruption dans le cursus d’un an et garantit à l’étudiant de conserver sa place au sein de son cursus, une fois l’année de césure passée.

Si l’étudiant le souhaite, il lui est ensuite possible de continuer avec un doctorat d’université dans le prolongement de son M2. La réintégration dans le cursus médical se fera à la fin du doctorat, qui dure entre 3 et 4 ans. On parle dans ce cas là d’une «thèse précoce».

Particularité : l’étudiant n’ayant pas encore passé les ECNi ne pourra être sûr de pouvoir faire un lien direct entre le sujet de son M2 et sa spécialité future. Néanmoins, il bénéficiera d’une expérience précoce au métier de chercheur et pourra effectuer ses choix de carrière en connaissance de cause.

Le cursus avec M2 post-ECNi

Si l’étudiant·e choisit de faire son M2 pendant l’internat, on parle d’un «M2 tardif». Dans ce cas, l’étudiant peut obtenir une année-recherche : c’est une année de césure financée par l’université, le laboratoire et l’hôpital pendant laquelle il effectue la validation de son M2.

Particularité : l’étudiant ayant déjà passé les ECNi, il aura donc déjà sa spécialité et pourra s’il le souhaite orienter le choix de son master en rapport avec celle-ci.

Médecine et Sciences Humaines

Pourquoi faire de la recherche en Sciences Humaines et Sociales (SHS) ?

La recherche médicale est conciliable avec les sciences humaines et sociales qui recouvrent aussi de nombreux champs de recherche en évolution permanente. Par ailleurs, même si leurs objets d’étude sont différents des autres sciences, les sciences humaines et sociales suivent une démarche rigoureuse, ont des applications pratiques, et s’inscrivent dans la démarche scientifique. Elles permettent par ailleurs de développer une réflexion et d’avoir un regard critique sur les interactions sociales, les comportements humains, l’évolution de la société… En plus de la culture élargie qu’une formation dans ces domaines fournit, avoir une telle expertise peut aussi, par exemple, permettre d’être en interaction étroite avec la recherche médicale : des éthiciens encadrent les études cliniques et peuvent rendre leurs avis au sein de différentes instances, comme le Comité Consultatif National d’Éthique (CCNE). Il faut souligner que l’éthique n’est qu’un sujet parmi de nombreux autres et les perspectives de recherche en histoire, philosophie, droit, économie, psychologie sont également ouvertes aux médecins et pharmaciens. Une double formation permet également de prendre du recul sur sa pratique clinique et d’aborder sous un angle différent une situation ou une problématique donnée.

Par quelles voies ?

De la même manière que pour les autres doubles cursus, deux choix s’offrent à l’étudiant·e désireux·se de suivre une formation approfondie en SHS : un double cursus adapté proposé par l’université ou un parcours en autonomie.

Ce cursus est vraiment passionnant si les sujets t’intéressent, il permet d’acquérir des connaissances nouvelles, sur des domaines pas toujours abordés pendant les études de médecine. On peut y développer sa culture personnelle, sa curiosité, son ouverture sur le monde, des clés pour décrypter les problématiques actuelles… Les matières étudiées comportent du droit (européen, français, civil et administratif), des sciences politiques, de l’histoire, de l’économie… La charge de travail est conséquente (7 examens sur l’année avec 3 enseignements par semaine) mais reste particulièrement enrichissante !
AmytisDouble cursus Médecine/Humanités

À la fin de ma PACES, je me suis rendue compte à quel point les études de médecine risquaient d’envahir toute ma vie, si je leur laissais place libre. Le monde médical est un petit monde fermé, qui se suffit à lui même semble-t-il, assez dense pour occuper une vie entière. Mais j’étais intéressée par de nombreux autres sujets, il me coûtait de les laisser tomber pour la médecine. J’ai commencé ce double cursus autonome parce qu’aucune formation de ce type n’existait alors. Au-delà de quelques cours de “sciences humaines” (vaste sujet!) par semaine, proposés par certains doubles cursus et une belle mention sur mon CV, je recherchais une solide formation philosophique, de manière à former au mieux ma réflexion personnelle. On a tendance à oublier que les médecins d’autrefois étaient également humanistes. L’idée n’a rien d’original, mais nos sociétés complexes où prime la sur-spécialisation tend à perdre cette vision globale de l’homme que nous avions auparavant. Si vous avez un talent ou un domaine qui vous intéresse, il ne faut pas s’arrêter au fait que le parcours officiel n’existe pas. Nous sommes en train de nous rendre compte à quel point la formation médicale est lacunaire dans de nombreux domaines, notamment les sciences humaines : éthique médicale, sociologie... alors que nous serons confrontés à ces sujets toutes notre vie. La prise de conscience de ceci étant récente, c’est à nous de construire nos propres parcours, adaptés à nos attentes, pour éveiller l’intérêt de ceux qui seront en mesure par la suite de bâtir et proposer aux étudiants des formations médicales plus riches en sciences humaines. Un double cursus prend du temps, certes, mais quand on est passionné, travail et loisirs se confondent. Je me suis rendue compte également que plus nous disposons de temps pour faire quelque chose, plus nous prenons du temps à l’effectuer, alors que nous pourrions être plus performants sur une durée plus courte. Les études de médecine sont un véritable marathon ; il faut tenir sur la longueur. Ce qui rend ces études si difficiles et si éprouvantes, c’est à mon sens qu’elles déséquilibrent notre vie. Sacrifier sa vie personnelle aux études est un mauvais calcul qui nous défavorise à terme ; n’étudier que la médecine l’est également, à mon sens, car il nous manque une ouverture d’esprit essentielle à l’épanouissement personnel. L’association médecine-sciences humaines est donc non seulement possible, mais encore souhaitable, à la fois pour nous-mêmes et pour notre patient. En effet, au-delà d’un épanouissement intellectuel, la formation philosophique permet de développer une réflexion rigoureuse et une expression argumentée et nuancée, enrichie par des références aux différent·e·s auteur·rice·s. Nous partons d’une thèse, nous en cherchons les présupposés, puis nous en dégageons les limites et nous cherchons une réponse plus adéquate à la question posée. N’est-ce pas là la démarche de toute recherche scientifique ? Par ailleurs, j’ai moins l’impression de divaguer dans des mondes abstraits et vains lorsque j’établis une réflexion sur la mort par exemple, ou sur l’être, depuis que je travaille à l’hôpital. Je trouve que l’expérience de la médecine permet d’ancrer la philosophie dans le monde réel. Lier les deux est d’une richesse infinie, puisque l’un comble les lacunes de l’autre !
ClotildeDFASM 1 Master de Philosophie

Suivre un master d’éthique m’a permis de développer des réflexions autour du fait d’être un soignant confronté à des situations humaines toujours uniques et sans jamais perdre contact avec le quotidien de l’hôpital. J’ai aussi pris du recul, et commencé à saisir les enjeux au moment où, commençant mes stages comme externe, ils m’apparaissent désormais de manière plus évidente. Ce master aide à voir ce qui se cache dans nos habitudes de soignant et mérite d’être vu, soulevé et questionné. C’est une vraie bouffée d’oxygène entre deux items de l’ECNi et le côté scientifique parfois pesant en médecine. Il s’agit aussi de saisir des concepts : la bienveillance, la sollicitude, et nombre d’autres notions un peu philosophiques. Ces concepts ne sont pas que des mots : suivre sa formation de médecin en parallèle de ce master d’éthique permet de se rendre compte que les réflexions menées trouvent une application pratique immédiate, et se vérifient à coup sûr dans la réalité concrète. On se met d’autant plus à réfléchir que l’on vit la réflexion chaque jour. En cela, on peut dire que l’on fait réellement de l’éthique.
Franck ROLLANDDFASM 3 Master 2 d’Éthique
Les cursus précoces: les écoles

Ecole Normale Supérieure

Ecole Normale Supérieur de Paris

L’École Normale Supérieure (ENS) de Paris propose aux étudiants en 2ème année de médecine et de pharmacie, un cursus particulier pour se former à la recherche en parallèle des études.

Ce cursus, appelé Programme Médecine/ Science, est le fruit d’une collaboration entre l’ENS, l’Université de recherche Paris Sciences et Lettres (PSL), l’Institut Curie, l’Institut Pasteur, l’École Supérieure de Physique et de Chimie Industrielles de la ville de Paris (ESPCI) et le Collège de France.

La 1ère année du cursus correspond au DFGSM 3/DFGSP 3. L’étudiant choisit des UE puisées dans l’offre des établissements cités ci-dessus et dispensées par des chercheurs reconnus dans leur domaine. Il valide ainsi son M1, après avoir effectué au moins un stage de 3 mois en laboratoire.

Il effectue ensuite une année de césure, au cours de laquelle il valide son M2. À l’issue de ce dernier, il peut choisir d’effectuer directement un doctorat d’université ou de le réaliser durant l’internat. Son M2 – ou son doctorat d’université – terminé, l’étudiant revient dans son cursus d’origine.

Le cursus de l’ENS est assez exigeant. De ce fait, l’étudiant devra se trouver à Paris durant les années du cursus : s’il n’est pas originaire d’une faculté parisienne, il devra en changer. L’ENS réunit sur un même site, en plein centre de Paris, des étudiants de tout horizon. L’objectif est, notamment, d’assurer une transdisciplinarité : un étudiant en médecine qui s’intéresse à l’anthropologie, la physique quantique ou la littérature anglaise du XVème siècle peut suivre des cours dédiés et assouvir son intérêt et sa curiosité. Chaque étudiant bénéficie d’un tutorat médico-scientifique rapproché. Ainsi, son tuteur scientifique et son tuteur de santé font le point avec lui régulièrement et peuvent le conseiller dans son orientation. L’étudiant est bénéficiaire d’une bourse de près de 1 000€/ mois pendant 3 ans en plus d’être logé, nourri et blanchi sur place. À la sortie de ses études, l’étudiant aura donc le diplôme de médecin, le diplôme de scientifique et le diplôme de l’ENS.

Procédure de candidature :

  • L’admissibilité se fait sur dossier comportant un curriculum vitae, une lettre de motivation, les notes du baccalauréat, le classement au concours PACES, le dossier scolaire universitaire et des lettres de recommandation.
  • Les candidats doivent déposer leur dossier de candidature sur la plateforme en ligne de l’ENS.
  • Les étudiants admissibles sont autorisés à passer le concours. Il est constitué de trois épreuves orales : biologie, physique et chimie de 30 minutes chacune.
  • Les étudiants passent également un entretien motivationnel destiné à évaluer la volonté à intégrer le cursus.

Calendrier :

  • Le dépôt des dossiers commence aux environs d’avril.
  • Les résultats d’admissibilité sont publiés début juin.
  • Les épreuves orales ont lieu début juillet.
  • Les résultats définitifs sont annoncés fin juillet.

L’école Normale Supérieure de Lyon

L’ENS de Lyon a ouvert un double cursus médecine/pharmacie-sciences spécifique pour la première fois en 2016/2017.

Après une première sélection sur dossier, les candidats passent des épreuves orales d’admission. Il existe 5 postes ouverts. Les étudiants admis suivent ensuite une L3 de Biologie à l’ENS en parallèle de leur DFGSM 3/DFGSP 3 à Lyon Est, avant de faire une césure dans leurs études de santé le temps d’un M2, et continuer en doctorat d’université.

Admission

La première sélection se fait sur dossier qui comporte les notes du baccalauréat, le dossier scolaire universitaire, un curriculum vitae, une lettre de motivation et des lettres de recommandation.

Passée cette étape, l’étudiant est admissible aux oraux.

Les épreuves orales se composent de deux épreuves obligatoires (biologie et chimie), une épreuve optionnelle (au choix : physique, mathématiques ou informatique) ainsi que d’un entretien de motivation. Toutes les épreuves durent environ une demi-heure, avec un quart d’heure de préparation. Elles mélangent questions de cours et exercices. Le programme est proche des enseignements dispensés en Terminale et PACES.

La L3

La L3 de l’ENS fournit de solides connaissances en biologie aux étudiants issus des parcours de santé.

Le premier semestre est composé d’un éventail de cours très larges : biologie cellulaire, développement, évolution et génétique des populations.

Le deuxième semestre est principalement consacré à des UE choisies librement. Toutefois, l’ENS met l’accent sur ses forces : l’immunologie et la virologie, la modélisation, le développement, l’évolution et la génétique.

La L3 est également marquée par 7 semaines à temps plein de TP, ce qui permet d’acquérir une meilleure aisance de manipulation et d’être à l’aise avec l’ensemble des techniques de laboratoire de base. Sur les 7 semaines, 2 d’entre elles peuvent être remplacées par un projet expérimental personnel.

L’année se conclut par 7 semaines de stage en laboratoire, qu’il est possible de prolonger. Il est prévu un aménagement du cursus concernant les enseignements dispensés à l’UFR et par l’ENS. Il peut être parfois difficile de conjuguer stage de médecine et enseignements de l’ENS mais une adaptation de l’emploi du temps est réalisable.

Le M2

C’est la spécificité de ce cursus : les étudiants accèdent directement au M2 après leur L3, ils n’ont pas besoin de valider un équivalent M1.

Le premier semestre est composé uniquement d’enseignements universitaires.

Le second semestre est entièrement consacré à un stage en laboratoire, qui peut être choisi aussi bien en France ou qu’à l’étranger. Le second semestre est préparé par la rédaction d’une revue au cours du premier semestre, l’objectif étant de la publier.

Les UE de M2 sont choisies indépendamment par l’étudiant parmi les possibilités offertes par l’école. Les étudiants sont encouragés à s’inscrire à des cours appartenant à des champs disciplinaires sortant de leur cursus d’origine. Le programme pédagogique est similaire à celui de l’ENS Paris : cours, ED, TP et séminaires.

Les étudiants doivent cependant respecter une relative proportion entre les différents types d’UE choisies. On retrouve une continuité des UE mises en avant par l’ENS entre la L3 et le M2. Etant donné la forte similarité entre les concours de l’ENS de Paris et Lyon, il est recommandé de choisir les écoles en fonction de l’offre d’enseignements et de l’esprit de la formation.

La vie à l’école

Les ENS, comme la plupart des Grandes Écoles, bénéficient d’une vie étudiante très riche avec des événements quasi quotidiens. Les étudiants ont la possibilité de s’engager dans une multitude de clubs et d’associations (radio, photographie, humanitaire en France et à l’étranger, club’ouf pour ceux à qui manquent les salles de garde, soirées à thème hebdomadaires, week-end sportifs, jeux de rôle, de société…). Le folklore étudiant y est tout aussi développé que dans les facultés de santé.

Financièrement, l’un des avantages de l’ENS est la rémunération qui est de 1 000€/mois, sans engagement décennal. Elle permet aux étudiants de s’affranchir des contraintes pécuniaires et de se concentrer de manière optimale sur leurs études. L’école propose également des logements à un prix très inférieur aux prix du marché.

Le campus est situé à 300m du métro et 20m du tramway ce qui facilite l’accessibilité au centre-ville de Lyon. Tous les commerces sont aisément accessibles à pied et relativement abordables pour un budget étudiant.

L’École de l’Inserm Liliane Bettencourt

L’École de l’Inserm Liliane Bettencourt, fondée en 2003, propose une formation précoce à la recherche aux étudiants de toute la France en deuxième année de médecine, pharmacie et odontologie intéressés écoles par l’étude scientifique du vivant.

Après une première sélection sur dossier, les étudiants en deuxième année de médecine ou pharmacie sont admis à l’école de février.

L’école de février

Les étudiants doivent passer deux semaines à Paris pour suivre des enseignements de physique, de chimie, de mathématiques et de biologie dispensés par l’école. De nombreux chercheurs de renommée mondiale sont invités à présenter leurs travaux lors de conférences le soir.

L’école de février permet de se faire un réseau puisqu’elle réunit des étudiants de toute la France – de métropole et d’outre-mer. C’est également l’occasion de discuter et d’échanger sur de nombreux sujets autour de la recherche, ses perspectives ou de son lien avec la médecine…

Le concours

Le concours se scinde en deux épreuves orales : une en biologie et, au choix, une en physique, mathématiques ou chimie. A la suite de cet oral, les étudiants sont admis en seconde année de l’école et ont accès aux financements de l’École de l’Inserm ainsi qu’au réseau constitué des promotions précédentes.

En 2017, 170 dossiers ont été envoyés, 60 étudiants ont été sélectionnés pour participer à l’école de février et une vingtaine d’étudiants ont été admis en seconde année.

Les lauréats en médecine ont la possibilité de poursuivre le double cursus présenté ci-dessous :

Il y a donc deux possibilités différentes qui débutent toutes les deux par un M1 obtenu pendant les DFGSM 2 et 3 par des UE de M1 et 6 mois de stage (souvent 2×3 mois de stage pendant les étés). L’équivalent M1 validé, l’étudiant arrête ses études de médecine pour effectuer un M2.

Une fois son M2 obtenu :

  • L’étudiant choisit de retourner en études médicales et accède à l’externat. Il effectue son doctorat d’université pendant l’internat, soit une interruption de 3 ans.
  • L’étudiant choisit d’effectuer directement le doctorat d’université. Au terme de celui-ci, il retourne en externat. Il bénéficie, à ce titre, d’un contrat de jonction : l’École de l’Inserm lui verse une bourse mensuelle pendant les trois années de son externat. Cette indemnité lui permet de maintenir un niveau de vie équivalent à celui qu’il avait en doctorat, où il bénéficiait d’une bourse doctorale.

Les journées scientifiques, organisées début septembre, permettent aux étudiants de toutes les promotions de l’école de se retrouver le temps d’un week-end. Les étudiants des années supérieures présentent leurs travaux et échangent autour de leur cursus avec la nouvelle promotion qui s’intègre au sein de l’école.

Les journées post-master sont organisées dans le courant du mois de mars. De nombreuses conférences en relation avec la thématique choisie sont proposées. Les étudiants en M2 ou en doctorat d’université présentent leurs travaux de recherche aux enseignants et aux étudiants.

ANEMF – Le site OFFICIEL des étudiants en médecine

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    MB2-704  
    CAP  
    9L0-012  
    OG0-093  
    100-101  
    9L0-012  
    210-060  
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    9L0-012  
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